[RP spécial] L'antre de Davy Jones [PV: inscrits]

Après des jours de voyage au travers des mers et des océans, direction le grand nord, la jonque de Barbossa glissait silencieusement sur les eaux noires du bout du monde. Will et Elizabeth ne se parlaient visiblement plus. Quelque chose les ennuyait. Cette dernière avait des remords alors qu'elle s'approchait de plus en plus de sa victime. Et Will ressentait ce trouble qui l'habitait. Lui-même partenaire dans le crime, il ne pouvait que ressentir la culpabilité d'Elizabeth.

Mais alors qu'encore une fois elle s'était dérobée et qu'il fixait l'horizon, il perçut un murmure presque inaudible à l'horizon, comme des trombes d'eau qui tombaient sans discontinuer. Et là, plus le navire s'approchait, plus la brume dégageait et plus le vide qui se trouvait devant eux devenait visible. Là, au beau milieu de l'océan, des litres et des litres d'eau chutaient dans les ténèbres.

Will courut vers Barbossa pour l'avertir du danger, mais visiblement, il savait déjà vers quoi il allait et il poursuivait sa route sans la moindre peur.

-Ah ! Enfin ! Cette fois, je crois que nous nous sommes bel et bien égarés.

-Egarés ?

-Bien sûr. Car il faut se perdre pour trouver l'introuvable. Sinon tout le monde pourrait le trouver.

Aussitôt, l'équipage s'activa pour entamer un demi-tour. Mais Barbossa vociféra aussitôt:

-Pas de ça ! On ne recule pas, tout droit, en avant toute.

L'équipage ne put que constater la chute inéluctable du navire. Il se tourna, tribord face aux chutes et pencha dangereusement vers le vide. Il chuta dans les ténèbres en emportant son équipage. Il s'écrasa dans le noir. Quand la lumière revint enfin, le navire était échoué, inutilisable, dans la mer, près d'un rivage de sable blanc.

-On est arrivés. L'antre de Davy Jones. Jack est ici. Jones aime prendre les âmes mais pas les rendre. Trouvons Jack. Allez venez. Il n'y a pas de temps à perdre. Les vivres sont mouillés, immangeables, on n'a que peu de temps devant nous si on ne veut pas mourir de faim ou de soif dans ce désert de la Mort.

Cela faisait plusieurs jours que Ondine et Potté voyageaient en mer avec les pirates et il n'y avait aucune trace de Michel semblerait-il. Soudain, elle un espèce de gros trou au milieu de la mère dont l'eau tombait ver le fond comme une chute d'eau. barbossa semblait insister pour qu'ils continuent leur chemin vers ce gouffre. Potté s'enferme alors dans la cabine en disant : "Si vous mé chelchez, yé souis à l'intélieul".

Ils chutèrent dans ce gros trou. Tout était noir et quand tout se rallume, le bateau était inutilisable et ils se trouvaient au milieu d'un désert de sable blanc, Potté sort de la cabine dont il ne restait que la porte qui sécroule et il dit : "Nous sommes allivés?"

"On est arrivés. L'antre de Davy Jones. Jack est ici. Jones aime prendre les âmes mais pas les rendre. Trouvons Jack. Allez venez. Il n'y a pas de temps à perdre. Les vivres sont mouillés, immangeables, on n'a que peu de temps devant nous si on ne veut pas mourir de faim ou de soif dans ce désert de la Mort".

Ondine redescend du navir et dit : "Oui. Mais où le trourons-nous?"

Cela faisait plusieurs jours que l'équipage voyageait en bateau et Kassarar avait du accepter bon gré mal gré participer aux corvée de l'équipage et il réfléchissait déjà aux milles et une façons de faire payer à Barbossa ces humiliations. Il avait pris le temps de parler avec le reste de l'équipage et en avait un peut plus appris sur lui. Il se méfiait du dénommé Will Turner, il avait l'impression qu'il cachait quelque chose. Un jour, Kassarar quitta ses pensées pendant lesquelles il réfléchissait à ce qu'il ferait après ces aventures suite aux hurlements des hommes sur le ponts. Il quitta son hamac et sortit pour s'enquérir des raisons de ces beuglements.

-Hola, pourquoi vous beuglez ? Demanda-t-il. Elizabeth lui montra ce qui les attendais et Kassarar se précipita pour faire virer de bord le navire mais la jeune femme l'en empêcha en lui expliquant ce que leurs avaient dit Barbossa.

-J'espère pour lui qu'il a raison. Répondit kassarar en maitrisant son instinct pour ne pas arracher la barre des mains de barbossa. le bateau tomba dans l'immense chute. Quelques instants plus tard et sans que Kassarar ne comprenne pourquoi, ils étaient sur des galets avec un navire dès lors inutilisable. Barbossa fit une explication peut encourageante de leu état, et Ondine demanda comment il retrouverait Jack. Kassarar, lui demanda.

-Et surtout comment sortirons nous d'ici ?

Lorsque la bâteau sombra dans le trou, Sora, qui s'était réveillé, Sora-D, Donald et Dingo hurlèrent en se prenant ensemble dans leurs bras. Puis, quand ils ouvrirent les yeux, ils remarquent qu'ils sont dans une plage de sables blancs, là, ils se lâchèrent de suite. Après les questionnements de Ondine et de Kassarar, Sora vit le Black Pearl avançait tout seul sur le sable blanc.

"Regardez".

Barbossa regarde et dit : "Je pense que nous avons la réponse à vos questions".

Là, il nous faut revenir un peu en arrière.

Un peu plus loin du rivage où nos héros ont échoué, Jack était en pleine conversation avec lui-même. Son équipage était à présent composé que de lui-même. Sa confiance n'irait de toute façon plus qu'à lui-même. Et même son "lui-même" ne semblait répondre correctement à ses exigences puisque l'un d'eux fut passé au fil de l'épée. Le Black Pearl était échoué au milieu de nulle part, d'un grand désert blanc comme s'il était tombé au beau milieu, comme ça, sans raison.

https://www.youtube.com/watch?v=RJFgwHmOMW8&feature=related

Alors qu'il descendait de son navire, il sentit soudain un petit bruit de roulement, comme des pierres que l'on entrechoque l'une sur l'autre. Il se retourna, son navire avançait tout seul. D'étranges pierres-crabes se laissaient rouler dessus. Utilisant le même principe que celui des rondins de bois que l'on utilise pour mettre un navire à l'eau, le bateau roulait sur les crabes et les crabes se remettaient devant une fois passé derrière pour faire avancer encore et encore le bateau.

Pendant ce temps, Barbossa indiqua ironiquement à Kassarar:

-Alors ? On regrette soudainement de nous avoir accompagné ? Je vous avais pourtant prévenu que ce serait peut-être un aller-simple.

Jack finit par atteindre le rivage. Une fois atteint, Jack descendit le navire en direction du petit groupe. Et le moins que l'on pouvait dire, c'était qu'il n'était pas content.

-Monsieur Gibbs, il y a eu un relâchement de la discipline à bord de mon navire. Pourquoi ? Pourquoi ? Tiens... Vous avez ramené de nouveaux traîtres parmi nous. Alors lequel de ces gentlemans essayera de me trahir à son tour. Une idée à toi Hector ?

-Sait-on jamais ? Mais et toi ? L'île de la Muerta, tu te rappelles. Toi aussi, tu m'as tué.

-Non ? Bon, alors ? Etres issus de mon imagination, je vous prie de bien vouloir me laisser car j'ai un navire à diriger.

Lorsque Ondine voit l'immense navire aux voiles noires avancer tout seul, Ondine fut très surprise car c'était la première fois qu'elle voyait une chose pareille. Une fois que le dit navire atteint le rivage, un homme y descend. Celui-ci les prend pour le fruit de son imagination. Potté ne put s'empêcher de dire : "C'est poul ça que nous avons lisqué notle vie?!"

Ondine s'approche et dit : "Excusez-moi monsieur, mais je peux vous confirmer que nous ne sommes pas du tout un rêve. La preuve, vous ne nous connaissez pas moi et Potté. Pourquoi rêveriez-vous de nous?"

Kassarar observa le dénommé Jack, ou plutôt capitaine, Jack. A vu de nez il ne ressemblait pas à grand chose, mais Kassarar savait qu'il ne fallait pas se fier aux apparences. Il n'était pas moins surpris que les autres par l'arrivée surprenante du capitaine, quand Jack eut finis de parler il dit après Ondine.

-Enchanté monsieur Sparrow, je reprend les arguments de mon amie sur le fait que nous sommes réel. Mais j'oserai avant tout vous demander, de quel traitres parlez-vous ? Demanda-t-il avec une certaine intérêt, ainsi il saurait de qui se méfier.

Le Black Pearl était en fait soulever par des milliers de crabes. Il en descend le capitaine Jack Sparrow qui était une vieille connaissance de Sora Donald et Dingo, Sora-D le connaissait aussi mais pas personnellement car il le connait grâce aux souvenir de Sora qui sont en lui. Seulement voilà, Jack les prenait pour un rêve et Ondine, Kassarar et Barbossa tentèrent de le convaincre que ce n'était pas le cas. Sora s'approche et dit : "Jack, nous ne sommes pas un rêve. Tu te souviens de nous? Sora, Donald et Dingo".

Sora-D se racla la gorge.

"Ha...heu...lui c'est Sora-D, mon double digital, c'est compliqué à expliquer. Enfin bref, nous sommes ici pour te sortir de cet endroit".

Jack dit alors : "Et pourquoi je vous suivrez? Vous avez été trois à essayer de me tuer et l'un de vous à réussit".

Il dit cela en regardant d'un air sévère Elizabeth Swann, tout le monde fait de même, surtout Will Turner. Jack Sparrow regarde tout l'équipage en demandant : "Dites-moi! Lequel d'entre vous est venu me chercher parceque je lui manqué?"

"Ben, nous quatre on est venu pour te sauver et je suis certain que c'est également le cas de Élisabeth et Will".

L'élu de la keyblade se retourne vers eux.

"N'est-ce pas?"

Jack Sparrow, déboussolé mais ne se démontant pas, observait tout ce beau monde. Autant, cela faisait beaucoup pour un rêve. Il y en avait même qu'effectivement il n'avait jamais vu. Surtout ces chinois. Parce encore, se dit-il, les autres, ils étaient bizarrement habillés comparés aux autres, donc fantaisiste comme ils étaient, ils pouvaient être des créatures de rêve (dans les deux sens du terme, pensa t-il son oeil lubrique sur Ondine). Il le fit d'ailleurs remarquer.

-Une fois j'ai rêvé d'une baleine nommée Kiki et d'une fille qui la chevauchait et qui m'avait piqué mon rhum, et je vous jure n'avoir jamais vu cela de ma vie. Oseriez vous dire que je n'ai pas d'imagination. Une fois j'ai même rêvé que je buvais de l'eau, et je n'ai jamais osé boire cette cochonnerie.

Quant à Sora, oui, il se rappelait de quelque chose. Ou plutôt de quelqu'un.

-Le canard je m'en souviens. Même si ça pourrait bien être en rêve parce qu'un canard qui parle... Bref, en plus voilà que je vois double et que je vois deux Sora. Deux solutions, je rêve ou je suis moins à jeun que je le pensais

Will et Elizabeth acquiescèrent à la question. Oui, ils étaient venus sauver Jack et ils ne repartaient pas sans lui, pas alors qu'il venait de perdre leur navire... Pas alors que leur seule chance de survie était le bon vouloir d'un pirate excentrique qui était la cause indirecte de leur problème.

-Ecoute bien, rat couard ! La compagnie des Indes a le Hollandais Volant. Le chant s'élève dans les airs et nous devons réunir la confrérie des pirates. Tous les maîtres pirates doivent se réunir pour faire front et tu vas nous accompagner.

-Je vous laisse cinq minutes et voilà où vous en êtes, vous êtes cinglés. Bon et puis, zut, mieux vaut ailleurs qu'ici. Cependant...

Jack passa devant les différentes personnes et les dévisagea doigt tendu sur eux, comme s'il choisissait son équipage... Ce qu'il fit.

-Gibbs tu viens, le borgne tu me fais peur, Cotton... Je me méfie du perroquet mais j'aurais quelqu'un à qui parler. La fille aux cheveux rouges, tu viens aussi. Sora, le chien et le canard, vous venez. Le chevelu androgyne... Non. Et vous ? Finit-il avec les chinois.

-On ne travaille que pour le plus offrant.

-J'ai un navire.

-Ca fait de vous le plus offrant.

Jack eut un sourire de satisfaction. Il ordonna qu'on embarque, mais lorsqu'il sortit sa boussole qui perdait le nord dans cet endroit sans logique et sans points cardinaux, son sourire s'effaça.

Jack dit qu'un jour il avait rêvé d'une baleine qui s'appelait Kiki chevauchait par une fille qui avait volé son rhum et il a pourtant jamais vu ça de sa vie et qu'il a aussi rêvé qu'il avait bu de l'eau alors qu'il n'en avait jamais bu, puis, il demande si ils osent dire qu'il manque d'imagination, Ondine dit : "Pas du tout, en revanche, vous êtes dingue".

Puis, Sora dit qu'ils ne sont pas un rêve et lui demande si il se souvient d'eux, ce qu'il répond positivement. Barbossa explique à Jack la situation, il décide donc de partir mais qu'avec certaines personnes dont Gibbs, Cotton, Ondine, Sora, Donald, Dingo et les chinois. Potté montre un air énervé, s'approche et dit : "Et moi? Vous m'oubliez? Il est hols dé question qué la plincesse Ondine palte sans moi! Capiche?"

"Et maintenant je vois un chat habillé en mousquetaire qui parle avec un accent espagnol".

Le capitaine Jack Sparrow était assez... excentrique, voir même complétement siphonné. Le passage à propos d'une baleine qui s'appelait Kiki chevauché par une fille qui avait volé son rhum le lui confirmait.

"Pas du tout, en revanche, vous êtes dingue". Confirmer les paroles d'Ondine ou rire n'aurait pas été très intelligent d'un point de vue diplomatique. Le semi-démon masqua donc son rire sous une fausse toux.

Après une discussion entre Jack et son ancien équipage, il décida de son équipage... parmi lequel Kassarar ne faisait pas partit. Le demi-démon en fut énervé mais ne le montra pas, Il y avait toujours la solution de "convaincre" le capitaine par la force mais il préférait éviter de telles extrémités. Il repensa au coup d'oeil lubrique qu'il avait remarqué et eut une idée. Il s'approcha du capitaine et lui murmura quelque chose. Celui-ci se redressa et lui dit :

-J'espère que tu ne te moque pas de moi petit.

-Voyons capitaine Sparrow. Vous savez bien que je n'oserai jamais. Lui répondit le semi-démon avec un petit sourire.

-Mouais... très bien, changement de plans, le cheveu androgyne viens avec ses copains.

Kassarar se plaça aux côté du capitaine. Varrac lui demanda avec curiosité.

-Comment t'as fais pour le convaincre ?

-Je lui ai promis de lui présenter la plus belle femme qu'il n'ait jamais vu... et de lui pailler toute la "compagnie" qu'il voudra s'il ne me dis pas qu'il était satisfaits. Chuchota le semi-démon.

-Ah ? bon, j'espère que tu sais ce que tu promet. Lui répondit le nain.

Jack Sparrow dit qu'il se souvient d'eux mais pense toujours rêver car il voit deux Sora, sora rit légèrement et dit : "Mais non, c'est mon double digital je t'ai dit, il s'appelle Sora-D, c'est compliqué à expliquer".

Barbossa explique la situation critique à Jack et dit ce qu'ils doivent faire. Puis, il finit par décider de partir mais que avec des personnes en particulier dont notre cher trio en fait partie. Potté ne semble pas apprécié le fait de ne pas être du voyage, ainsi que Sora-D qui dit : "Hé! Et moi?! Vous m'oublier?! Je veux être du votage aussi!"

Kassarar, lui, semble avoir trouver un comptomis pour rejoindre l'équipage. Sora dit ensuite : "Heu...capitaine?! Je comprends que tu ne souhaites pas que Barbossa vienne, mais tu n'oublierais pas Will et Élisabèthe par hasard?"

Jack accepta un dernier membre d'équipage. Mais Sora fit remarquer aussi l'absence de Will et Elizabeth dans l'équipage.

-Comme dit. L'un de vous a réussi à me tuer. Pourquoi accepterais-je un assassin dans mon équipage ? Oups, elle ne t'a rien dit Will ? Bien c'est pas le tout, mais nous avons un navire à mener hors d'ici.

Mais son sourire s'effaça encore quand il reporta une fois encore sur sa boussole qui définitivement ne voulait pas indiquer la bonne direction. Will, lui, regarda Elisabeth qui évitait soigneusement le regard de Will. Elle n'était visiblement pas fière, mais elle ne pouvait plus s'en cacher. Ce pourquoi elle n'essayait même pas de se dissimuler, même si elle aurait sans doute préféré pouvoir disparaître, s'enfoncer la tête dans le sable comme kes autruches.

Comme la boussole semblait décontenancé le capitaine Sparrow, Barbossa eut un grand sourire et, tout en tapotant ses cartes avec la paume de sa main, il ricana:

-Tu veux bien nous dire où tu comptes aller Jack ?

Mal pris, Jack ne put qu'admettre qu'il avait besoin d'autre chose que sa boussole et seul son ennemi juré l'avait. Alors, soit, il accepta Barbossa dans son équipage, qui, dans sa grande mansuétude invita les oubliés à se joindre eux aussi à l'équipage. Une fois à bord, les tensions se dessinaient déjà entre Barbossa et Jack les deux prétendants au poste de capitaine du Black Pearl. Impossible de ne pas voir ces deux-là se disputer parce qu'aucun ne supportait de voir l'autre donner des ordres.

Pour se calmer, Jack prit une bouteille de rhum et s'installa devant la carte mobile. Car, venir c'était facile, partir.... C'était une autre histoire. Et la carte était avare en indications à ce sujet.

Kassarar parvient à convaincre Jack de le prendre lui et son ami, Sora-D rale de ne pas pouvoir partir également et Sora lui fait remarquer qu'il aurait oublié Will et Elisabethe, Jack révéla alors que la jeune femme est celle qui l'avait tué, ce qui surpris Ondine car elle n'imaginait pas du tout cette femme comme une assassin. Jack effance son sourire après avoir regardé son compas et là, Barbossa lui montre des cartes, ce qui fforça le pirate a accepté tout le monde au final. En chemin, Jack et Barbossa ne cessaient de se disputer. Au bout d'un moment, la rouquine en eut marre et leur crit : "Ça suffit maintenant! J'en ai assez de vous voir vous disputer à tout bout de champ depuis le début de ce voyage!"

Tout le monde montre un regard surpris à Ondine qui montre un sourir gêné.

"Heu...faites comme si j'avais rien dit".

Elle retourne ensuite à son poste tandis que Jack se mit à regarder les cartes.

Kassarar faisait de son mieux pour ne pas le montrer mais il commençait à être inquiet, les deux capitaines ne se supportaient pas et refusaient avec férocité de laisser l'autre prendre les reines de l'expédition. Ils donnaient parfois les mêmes ordres au même moment, ce qui n'était pas très grave en soit, ou donnaient des ordres contraires, ce qui dans ces cas là, devenaient plus préoccupant car l'équipage ne savait pus où se donner de la tête. Malgré l'intervention d'Ondine les deux capitaines refusaient toujours de collaborer. Kassarar finit par aller leurs exprimer se qu'il pensait mais les choses ne se passaient pas tout à fait comme prévu.

-Capitaine Jack, capitaine Barbossa, veuillez m'excuser mais je penses que vous devriez mettre de côté vos...

-LA FERME !!! Lui répondirent les deux capitaines avant de retourner à leurs occupations.

Kassarar retourna à ses occupations aux côté d'Ondine en râlant.

-La seul fois ou ils sont d'accord pour quelque chose c'est pour me hurler dessus. J'ai l'impression que le voyage va bientôt s'arrêter.

Au final, tout le monde put prendre le large mais l'ambiance était tendue entre Jack et Barbossa, ce qui n'étonnait guère Sora et ses amis car ils savent que ces deux pirates se détestent à mort. Ondine les avait même engueulé. Seulement c'était loin de les calmer, Kassarar tenta alors mais se fit rétamer. Lorsque Jack regarda une carte, Sora s'approche et dit : "Par où on doit passer pour sortir de l'antre de Davy Jones. Au faite, c'est qui celui-là?"

Jack et Barbossa étaient étonnés autant que vexés que cette jeune donzelle vienne s'immiscer dans leurs affaires. La goutte d'eau qui fit déborder le vase ce fut Kassarar qui s'en mêla à son tour, certes de façon plus discrète, mais suffisante pour faire craquer les nerfs à vif des deux capitaines.

Jack s'installa donc à la carte en boudant. Il y avait encore plus de quoi bouder en se disant que cette carte ne donnait aucune indications. Juste une énigme stupide et absolument pas clair, de quoi rendre fou le plus vif des pirates.

Sora se joignant à lui, Jack ramena sa bouteille vers lui, avec un regard suspicieux, comme s'il craignait qu'on la lui pique.

-C'est bien le problème. Comment sortir ? Personne ne ressort de l'antre de Davy Jones. Personne. Mais comme dans toute histoire où on dit "personne", il y a forcément quelqu'un qui y arrive quand même. Ce quelqu'un, ce sera nous. Tu sais ce qu'on dit, les adultes disent toujours personne, mais en vrai, il y a toujours des exceptions. Mais comment ça "c'est qui celui-là ?". Tu veux dire Davy Jones ou le Kraken qui vient juste de ressusciter et qui s'approche de nous, menaçant ?.................. LE KRAKEN ?

Il avait dit ça tranquillement comme si c'était normal jusqu'à ce qu'il se rende compte de ce qu'il venait de dire. Là, dans l'océan, une tentacule sortait de l'eau, puis deux, puis trois, puis un monstre hideux sortit à moitié de l'eau avant de s'immerger à nouveau pour prendre de la vitesse.

-Branle-bas de combat ! Aux pièces d'artillerie ! Cette fois nous allons le trouer ce céphalopode disproportionné !

-Par Neptune. Même Jones n'a pas le pouvoir de ramener les choses à la vie. Cela cache quelque chose. Trembla Gibbs.

-Les craintes que j'ai eu à Singapour se confirment. La Glace et la Mort dansent sur les épaves et changent les règles. Leur prophétie se réalise.

Ondine passait tranquillement la serpillère quand Kassarar s'approche en disant que la seule fois où Jack et barbossa sont d'accord, c'est pour lui hurler dessus, Ondine soupire et dit : "En tout cas, ils m'énervent à toujours se disputer ainsi. C'est pas comme ça que j'imaginais le voyage".

Kassarar dit qu'il pense que le voyage est bientôt finit, Potté s'approche et dit : "Yé l'espèle en tout cas! Toute cette eau, yé né souppolte pas!"

Puis, une poulpe géante sortie de l'eau et s'approcha du navir pour l'attaquer. Barbossa donna des ordre tandis que Gibbs trembla de peur. Ondine, elle, dit : "Qu'est-ce que c'est? Un unbith?!"

Jack prit sa bouteille de rhum et dit à Sora que le problème est que personne ne sort de l' Antre de Davy Jones mais que dans toute histoire où on dit "personne" il y a quand même quelqu'un qui y parvient et que ce sera eux, qu'on dit que les adultes disent toujours personnes mais qu'il existe des exeption et il demande ce qu'il veut dire par qui est celui-là, si il parle de Davy Jones ou du Kraken qui vient de réssuciter. Il répète alors d'un air surpris le mot "Kraken". Sora se retourne et dit : "Hein?! Le Kraken?!"

Sora vit avec stupeur un immense monstre hideux. Sora fait donc apparaître sa keyblade et dit : "C'est partie!"

Sora-D court alors en disant : "Ouai! Je vais le battre!"

"Sora-D! Attends!"

Sora-D saute du pont mais voit l'eau et essaye de remoter alors qu'il était en train de tomber.

"Reviens par là toi!"

Sora tire son double digital par ses vêtements et le remonte avant de reposer au sol.

"Non mais ça va pas la tête?! Un peu plus et tu te noyais!"

"J'ai pas de leçon à avoir de toi!"

"Écoutes petit! Laisses les affaires des grands aux grands!"

Sora-D montre un air énervé et dit : "Que...Quoi?! Tu viens de me traiter de petit? JE NE SUIS PAS PETIT D'ABORD!"

Traçant les flots à toute vitesse, le kraken s'approchait du navire, tentacules en avant, gueule entrouverte, affamé. Unbirth ou pas ? Les mots de Tia Dalma sur la Glace et la Mort semblaient en effet le prouver. Et puis, comment ce Kraken aurait-il pu être ressuscité ? Bref, peu importait en effet ce qu'il était, puisque dans tous les cas, il était dangereux et était à présent au niveau du navire. Comme tout Kraken se doit de le faire, ses tentacules s'enroulèrent autour de la coque et le saisirent sur le pont, ses ventouses solidement accrochés aux planches craquant sous le poids de l'animal qui tirait le vaisseau vers le fond.

-Aux canons, tirez sur les tentacules devant les bouches d'artillerie. Qu'on m'apporte un harpon que je le transperce ce mollusque.

Soudain, le kraken montra sa tête, les tentacules encore accrochés à la coque. Il avait huit paires d'yeux vitreux, une peau écaillée et visqueuse et des dents comme des rasoirs. Jack crut qu'il allait s'évanouir. Il avait l'impression de revivre sa mort une fois de plus: un vrai cauchemar. Il se pinça pour s'assurer qu'il ne rêvait pas, mais visiblement non. Le Kraken était de retour pour le chercher et il ne voulait pas qu'il s'enfuit.

-Le voilà, visez sa tête ! Feu !

-C'est bien un Unbirth, voyez, il se nourrit de nos peurs. Hurla Tia Dalma.

Le Kraken avait en effet d'autres tentacules, presque invisibles, légèrement bleutés, qui reliaient son crâne au front des pirates. On ne les sentait pas, et il n'empêchait pas de se déplacer, c'était comme des volutes de fumée, des liens imperceptibles.

-Je vais tenter un rituel vaudou pour le calmer. Mais il faut maintenir le navire prêt à partir dès qu'il nous lâchera. Et surtout... Ne plus le titiller une fois le rituel accompli.

-Et d'ici là ?

-Restez en vie, capitaine. Libre à vous d'ici là de lui trancher les tentacules ou quoi. Qui sait ? Mon rituel sera peut-être même inutile, arriverez-vous peut-être à le tuer ?

Kassarar dit à Ondine qu'on s'en fichait de ce qu'était la créature car elle leur voulait du mal et que la seule qui l'intéressait c'est comment le tuer, Ondine dit alors : "Pas la peine d'être désagréable".

Le Kraken révéla sa tête et Barbossa demanda de tirer tandis que Tia Dalma dit que le kraken était un Unbirth. Ondine se dit alors : *Super, même dans le monde réel il y a ces créatures*.

Puis, après la discussion entre Tia et Barbossa, Ondine dit : "Je vais essayer de l'immobiliser en attendant!"

La rouquine forme des tentacules d'eau dans la mer qui se saisire du gros unbirth.

Kassarar écouta attentivement les explications de la Tia Dalma, parfait au moins ils n'avaient pas à rester inactif pendant que le Kraken attaquait. Alors que Ondine tentait de l'immobiliser Kassarar lui dit :

-Bien joué, essaie de continuer à l'immobiliser, il ne faut pas qu'il commette trop de dégâts au navire sinon même si on le tue on ne pourra pas partir.

Il dit ensuite aux autres membres de l'équipage.

-Il faut se débarrasser des tentacules, tant qu'il retiendra le navire on ne pourra pas partir ! Puis, joignant le geste à la parole il enflamma son épée et abattit son épée sur la tentacule la plus proche de lui pour la trancher.

Sora et Sora-D ne faisaient pas attention à ce qui se passait autour d'eux car ils n'arrêtaient pas de se disputer. Barbossa s'énerve alors et cri : "Hé! Vous deux! Cessez de vous chamailler et coupez ces tentacules!"

Sora et Sora-D montrent alors un air surpris, se regardent mutuellement puis brandir leurs keyblades afin d'envoyer avec des sorts brasier sur les tentacules pour les brûler, ce qui semblait assez efficace. Donald fait pareil, il envoie aussi des sorts foudre.

La créature retirait ses tentacules là où elle était touchée. Rageusement, elle replaquait violemment contre le navire, celui-ci s'enfonçant lourdement d'un coup sec vers la surface de l'eau. Plus la créature encaissait, et plus elle se mettait en colère. Mais pas masochiste pour autant, elle finissait par enlever son tentacule et le mettre sous l'eau pour en calmer la douleur. Aucune goutte de sang ne coulait de ses plaies, même d'un de ses tentacules à présent tranché.

Tia Dalma s'installa au centre du navire et commença à faire brûler un encens au parfum pénétrant et envoûtant. Elle faisait s'entrechoquer entre ses poings fermés, des os d'animaux et agitaient des fourrures, des queues d'animaux également. Elle psalmodiait des mots incompréhensibles et inintelligibles. Une incantation vaudou visiblement sans queue ni tête, mais fascinante par les gestes à la fois gracieux et sauvages de Tia Dalma.

Elle se trouvait à portée des tentacules, visiblement peu gênée par le tumulte ou encore l'animal (ou plutôt le Unbirth). Puis, elle inspira profondément l'encens et entra dans une sorte de transe. Elle dit plus fort des mots incompréhensibles, invectivant la créature. Les volutes d'encens se densifièrent et allèrent lentement jusqu'au monstre qui sembla en inspirer les vapeurs.

Le Unbirth sembla se calmer. Sa colère perdit de sa force. Ses tentacules s'affaissèrent, se ramollirent et glissèrent mollement le long de la coque pour tomber dans l'océan dans un grand jet d'eau. Le navire fit plusieurs embardées, oscilla plusieurs fois de droite à gauche violemment sous l'élan, sous les tentacules qui relâchaient enfin leur pressions. Une fois les pieds bien en terre, Barbossa prit la barre.

-Allez, toutes voiles dehors, faites moi avancer cette coque de noix !

Lentement, le Black Pearl quitta le Unbirth. Très lentement, puisqu'on put admirer la peau écaillée et visqueuse de l'animal encore un bon bout de temps depuis le navire avant qu'il n'en fut loin. Il n'y avait malheureusement que peu de vent sur ces mers maudites.

Finalement, le Unbirth s'affaissa, descendit dans les profondeurs. Barbossa craignit qu'il ne venait de se réveiller et de se relancer vers le vaisseau. Mais au bout de quelques temps, il n'y avait plus trace du monstre. A présent, des problèmes plus terre à terre restaient à régler: sortir de l'antre. La nuit tomba bientôt sans que de solutions ne soient trouvés.

Au loin, commencèrent à briller de petites lanternes sur des chaloupes qui glissaient silencieusement sur les eaux calmes de l'antre. Il y en avait des centaines. Sur chacune, il y avait une à trois personnes. Ceux qui étaient à plusieurs se serraient les uns les autres, le visage malgré tout placide, patientant pour la fin du voyage. Et dans l'une des chaloupes:

-Père ! C'est mon père ! Nous sommes rentrés dans le monde des vivants ! Hurla Elizabeth, ivre de joie.