Watching the sky (libre)

Le soleil venait de se coucher sur le deuxième quartier de la Ville de Traverse. On le devinait facilement aux teintes orangées que prenaient les nuages qui parsemaient encore le ciel. Les lampadaires illuminaient les trottoirs déserts, quelques Ombres furetaient par-ci par-là et on pouvait entendre les cliquetis désordonnés des Soldats sans-coeurs. Qui oserait sortir à cette heure tardive pour s'aventurer dans ce quartier incertain ? C'est la raison pour laquelle Kami ne quittait son cul de sac qu'à cette heure là, elle était presque sûre de ne pas faire de rencontre imprévue.

Elle s'était assise près d'une fontaine et admirait le ciel échanger peu à peu sa veste orange contre un manteau étoilé. Là où elle avait installé sa base entre deux énormes immeubles, il était impossible d'y assister à un coucher de Soleil. La petite sans-coeur soupira : elle ne se lassera jamais de ce spectacle. Tout à coup, des bruits de pas la tirèrent de sa contemplation : quelqu'un s'approchait. Un habitant de la ville ? Kami paniqua, chercha un endroit où se cacher et se précipita derrière des vieux cartons, espérant que les nouveaux arrivants ne la remarquent pas.

Sasaki cherchait encore la fille dans ses rêves. Et ce n'était pas une mince affaire. Son premier essai au château de la bête n'avait pas donné grand chose. Elle n'avait pas d'espoir particulier pour la ville de Traverse, mais elle voulait retourner dans ce monde où elle avait passé une partie de son enfance. Elle passa devant son ancienne maison. Ce ne fut pas facile de vivre en ces lieux. Pauvres, ils avaient eu au moins la chance d'avoir un toit, ce que tout le monde ne pouvait pas se vanter. Elle s'en voulait presque d'avoir eu plus de chance que les autres.

Une fois qu'elle eut fini sa petite phase de mélancolie, elle continua sa balade jusqu'à arriver à la fontaine. Elle eut soudain un flash. Elle avait laissé tomber une pièce d'argent une fois en faisant le voeu de trouver un jour l'homme de ses rêves. La pièce y était-elle encore ? Elle se rendit à la fontaine et scruta le fond, les mains dans le dos, rêveuse.

Elle ne retrouva pas la pièce. Elle prit une autre dans sa bourse et souhaita de retrouver bientôt la personne dans ses rêves et qu'elle soit amie pour toujours. Elle jeta la pièce avant de s'asseoir et d'observer le ciel. Un ciel reste un ciel. Mais étonnamment, en fonction de où on le regarde, on n'a pas les mêmes sentiments. Ce ciel était pour elle différent de celui du jardin radieux. Il portait dans ses constellations ses souvenirs. Ce ciel n'avait rien de différent visuellement, mais sentimentalement si.

Elle ne savait pas en restant là, qu'elle n'était pas seule et qu'elle avait fait fuir une personne sans le vouloir. Ses yeux la piquaient. Le sommeil. Elle espérait ne pas faire encore des Unbirth. Il allait falloir trouver une chambre.

Une jeune fille arriva et s'installa près de la fontaine, Kami pouvait bien la voir depuis son carton. Elle était tellement concentrée sur cette nouvelle venue qu'elle n'entendit pas les pas d'un homme qui lui atterrit dessus et lui arracha un cri aigu. Elle surgit de son carton comme un diable de sa boîte. Elle se rendit compte avec effroi qu'elle n'était plus à couvert, il ne lui resterait plus beaucoup de temps avant de se faire découper, la peur lui aurait étraint le coeur si elle en avait eu un. La sans-coeur recula :

"N... Ne vous approchez pas ! R- restez où vous êtes !"

Sasaki vit soudain quelqu'un approcher. Il semblait assez avenant de prime abord. Mais avant qu'elle n'ait pu rendre son salut, elle entendit un cri perçant derrière l'homme. Un sans-coeur sortit de sous des cartons. Exactement comme le petit monstre, Sasaki eut d'abord peur. Ces créatures lui rappelaient trop la première chute du jardin radieux. Elle se ressaisit en se disant que c'était un sans-coeur plus petit que le nervure qu'elle avait déjà du affronter et que cela ne devait pas être pire.

Cependant, quand elle vit et entendit la réaction du sans-coeur, elle sursauta. D'abord, elle fut étonnée d'entendre un sans-coeur parler car c'était la première fois pour elle. Encore plus, un sans-coeur qui n'avait pas tout à fait forme humaine. Car des sans-coeur humains... Elle n'en avait pas rencontré, mais cela n'aurait pas été étonnant de les entendre parler (en fait, elle n'aurait pas su que ça en était un de sans-coeur dans ce cas, au prime abord), mais là c'était... Entre les deux.

Quand elle vit que la créature avait plus peur d'eux que elle de la créature, elle pensa d'abord à ce qu'on racontait sur les animaux qui lui faisaient peur, genre araignée, abeille ou serpent, (comme quoi ces animaux avaient plus peur d'elle que elle d'eux), et finalement elle se demanda si cette créature était si dangereuse. Timidement, prudemment, elle s'approcha presque en fermant les yeux, en marchant en crabe.

-Tu n'as pas à avoir peur. Tu es vraiment un sans-coeur ? Si tu ne me fais rien, je te promets que je ne te ferais rien. A voir de près la créature trembler et avoir peur, et surtout à voir que la créature portait des habits, Sasaki commençait même à trouver la créature plutôt mignonne.

En voyant cette jeune innocente s'approcher, Kami se recrocvilla, terrassée de peur. Ce n'était pas tant la fille qui l'effrayait mais bien l'idée de lui faire du mal, ce genre de situation s'était déjà reproduite plusieurs fois par le passé et les malheureuses personnes qui en furent témoins ne s'en sortirent jamais vivantes.

"Aah ! Éloignez-vous, vous ne comprenez pas !"

Ses instinct meurtriers essayaient de reprendre le dessus sur sa conscience, elle devait les en empêcher à tout prix, tuer cette jeune personne était la dernière chose dont la sans-coeur avait envie. Ses pieds essayaient inutilement de reculer, ses mains griffues cachaient son visage, l'angoisse lui serrait le ventre, et Kami luttait désespérément contre sa folle envie de voir le sang couler.

Tout à coup, l'homme qui lui avait marché dessus l'attrapa à la gorge. La rancune qu'elle éprouvait envers lui, bien que légère, fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase : elle cessa de trembler, ses mains retombèrent. Elle se releva, lentement, et ses griffes s'allongèrent, formant ainsi huit longues lames recourbées. Son regard se fit vide, non, avide de coeur et de combat. On ne distinguait plus aucune trace de peur sur son visage, elle était devenue la créature qu'elle aurait toujours dû être. Sans crier gare, elle lança une attaque en croix sur celui qui avait décidé d'être son adversaire.

Sasaki se demanda pourquoi la créature semblait refuser ainsi tout contact. Elle commença à entrapercevoir une explication. A l'entendre dire, elle pensa que la créature refusait de se laisser approcher non pas parce qu'elle avait peur d'elle. Ce n'était pas d'elle qu'elle avait peur, Sasaki le lisait dans ses yeux. En même temps qu'elle observait Sasaki, les yeux de Kami semblait s'observer, se jauger. C'était comme si elle avait peur d'elle même. Une hypothèse que les paroles de la créature corroborèrent. Elle recula légèrement.

Une hypothèse que le manque de tact de l'homme corrobora à son tour. Sasaki voulut intervenir, demandant à l'homme de cesser immédiatement cette brutalité qui n'amènerait à rien de bon. Pour preuve, le sans-coeur sembla muter. Elle devint plus menaçante et plus sauvage.

-Arrête ! Arrête ! Laisse la ! Cria t-elle à Kassarar. Elle avait peur. Peur de se faire attaquer par cette créature, mais aussi très peur que Kassarar n'en profite pour tuer le sans-coeur. Sasaki sentait qu'il y avait peut-être quelque chose de bon qui cherchait à s'exprimer dans ce sans-coeur et elle refusait que des insensibles, des brutes épaisses viennent gâcher ça. C'était le scénario classique qu'elle avait tant entendu: la créature gentille qui se corrompait à cause de la méfiance et de la méchanceté d'autres personnes qui attisait la haine. C'était pour Sasaki, le genre de personne qui rendait le monde plus mauvais encore. Plutôt que de laisser Kassarar faire quoi que ce soit, réagir à l'attaque de Kami, elle se jeta sur le semi-démon.

Elle lui donna un coup de pied dans les tibias avant d'enchainer sur des coups de poings dans les bras.

Kassarar s'attendait plus ou moins à l'attaque du sans-coeur,tant mieux,il n'aimait pas pas tuer un adversaire qui ne résistait pas.
Ce sans-coeur était une Ombre,si il était assez surpris qu'elle parle,elle restait une créature dévoreuse de coeur,donc dangereuse,aucune raison d'avoir de pitié de son point de vue.Il entendit Sasaki lui hurler d'arrêter mais il ne l'écouta pas.
Il lâcha aussitôt la bestiole quand elle tenta de l'attaquer.

-Où vises-tu ?...Ouch.Il grogna de douleur et de surprise sous l'attaque vicieuse de Sasaki,il ne s'attendait pas à cela,il se tint le tibia,les coups de poings n'étaient pas assez forts pour lui faire mal mais l'énervait.

-Mais ça vas pas ? lui demanda-t-il.

La sans-coeur fut ravie de retrouver le sol grâce à l'intervention de la jeune fille. Les bras croisés, les griffes plus menaçantes que jamais, elle retenta d'attaquer l'homme. Même si le coeur voisin était bien plus pur, la colère l'aveuglait, et puis ce dernier lui donnait un coup de main en déstabilisant l'adversaire. D'ailleurs, les deux visiteurs attirèrent aussi une bande d'ombres et de nocturnes rouges. Ce combat était prometteur. Prometteur de violence, de sang, de victoire et de coeur !

Kawarz arriva à la ville de traverse .Il se balada pendant quelques temps en ville et il tomba sur une scéne bien étrange.Une fillette défendait un sans coeur qui au début avait l'air calme mal la il avait l'air complétement enragé après Kassarar.Il y avait beaucoup de sans coeur et de nocturne rouge.Liz et Patty étant transformé en pistolet Kawarz fonça dans le tas avec son skate board et Liz et Patty en main.Il enchaina les bat flip et les tir pour arrivé au centre .Une ois au centre il dit:

Kassarar ta vraiment un don pour que les gens veulent t'attaquer.Ce sans coeur et gentil. Gentil OK.

Il se tourna vers la fille

tu as eu raison d'intervenir un sans coeur gentil est vraiment rare

puis il se tourna vers le sans coeur

e suis désolé pour le comportement de Kassarar mais comment t'appelles-tu?

Sasaki avait au moins réussi à attirer l'attention de Kassarar et surtout à libérer le sans-coeur mais cela n'arrangeait rien à l'histoire. Le sans-coeur était toujours avide de coeur par la faute de la violence de ce stupide semi-démon et des sans-coeur, eux apparemment normaux, étaient venus réclamer leur part. Elle sortit sa Keyblade Angel. Soudain, un autre homme apparut, tua des sans-coeur pour se faire une place dans la mêlée. Si elle fut ravie d'un coup de main, elle déchanta bien vite.

Le jeune homme sermonna Kassarar (ça c'était encore le côté positif), mais surtout il s'approcha du sans-coeur et lui demanda son nom. Angel apparut aux côtés de Sasaki en frappant son front avec son main.

-Et on te dit naive, Sasaki. On vient de trouver pire que toi. On vient de tomber sur les deux extrêmes de ce monde, le trop méchant et le trop gentil. Tous deux trop aveugles pour voir où est le vrai danger.

Sasaki fit fi des sarcasmes de l'ange et tira d'un coup sec Kawarz vers l'arrière. On avait l'impression qu'il se battait pour avoir l'honneur de s'approcher de Kami.

-Vraiment désolée. Mais on a un problème de sans-coeur et je crains que pour l'instant, ce sans-coeur spécial soit plus un danger qu'autre chose tant qu'on ne l'aura pas calmé.

Elle savait, tout comme Kawarz (bien qu'elle se demandait comment Kawarz avait fait pour savoir que ce sans-cœur était sympathique en arrivant à un moment où il était enragé comme ça, il était omniscient ce mec...), que ce sans-coeur cachait quelque chose. Elle n'était pas aussi catégorique que lui cependant. Elle n'était pas d'accord pour dire que ce sans-coeur était gentil, mais il était différent c'est sûr. En tout cas, pour le moment, ce sans-coeur ne voulait que du sang et des cœurs comme on le voyait dans son regard et les gentillesses de Kawarz n'y feraient rien, le mal avait déjà été fait par Kassarar et Kawarz était arrivé trop tard.

Sasaki avisa Angel qui faisait des pieds et des mains avec les sans-cœur. Elle se dit qu'à présent, sauver le sans-cœur était impossible. Comme tous les autres, il était poussé par la haine et surtout la soif de cœurs. C'est là qu'elle se dit que tant qu'ils seraient là, le sans-cœur aurait toujours faim. Il fallait sauver leur cœur et attendre l'apaisement du sans-cœur. Elle eut un petit regard triste pour lui, et finalement, saisit Kawarz par le col et le tira en essayant de se sauver par là où il était passé. Quant à Kassarar, elle aurait pu laisser cet être avec le sans-coeur, cela l'aurait calmé, lui et le sans-coeur. Mais elle avait peur que Kassarar ne lui fasse du mal. Et puis, elle était trop gentille, naive elle aussi, pour laisser quelqu'un se faire prendre son coeur, juste pour calmer un sans-coeur dont elle ne savait rien.

Angel reçut le message et tira Kassarar par le col également et toutes deux tâchèrent d'emmener les deux garçons loin de ce combat. Pas simple. Les sans-coeur ne laissaient pas leurs proies.

Kassarar était en train de hacher du sans-coeur quand il se sentit tiré par le col,décidément ça commençait à devenir n'importe quoi cet histoire.
Il se retira brusquement de la prise de Sasaki et fit apparaitre son épée.

-Mais lâchez moi ! On va quand même pas fuir devant ces m**de ! Protesta-t-il.

Il s'élança ensuite sur les petites créatures,il bondissait un peut partout pour ne pas être une proie facile,il taillait avec son épée et ses griffes en évitant celle des sans-coeurs,il était touché quelques fois mais ce n'était jamais grave.Les petites créatures ne pouvaient rivaliser avec les capacités martiales du semi-démon.
A un moment il retomba sur Kami,se disant que la fille voulait le garder,il se contenta de lui donner un gros coup de pied dans la caboche pour le mettre hors combat,et se remit à tailler dans la masse.

Un garçon armé de pistolets fit irruption et la sans-coeur interrompit son attaque, le temps de se concentrer sur le nouveau venu. Celui-ci s'approcha d'elle et lui demanda son nom sans prendre de précaution. Il n'eut droit qu'à un cri bestial et à un coup de griffe en guise de réponse. Le jugeant innoffensif pour le moment, Kami voulut se reconcentrer sur son ennemi, mais son regard s'arrêta sur ce que tenait la jeune fille imprudente : ce objet brillant de mille feux qui expliquait son coeur si pur, cette arme lumineuse que tous les sans-coeur du monde recherchaient et redoudaient à la fois, c'était...

"... une... Keyblade..!" souffla-t-elle avec un mélange d'admiration et de terreur.

Le petit monstre était paralysé, fixant la jeune fille qui détenait l'artefact, son instinct de sans-coeur lui ordonnait fermement de s'emparer du coeur de l'Élue, mais la voix de sa conscience, bien que faible, lui hurlait de prendre ses jambes à son cou avant de commettre un massacre. Elle était tellement absorbée par ce dilemme qu'elle ne vit pas l'homme lui atterir dessus, à nouveau, et lui retourner un grand coup de pied en plein crâne qui l'envoya valdinguer dans la fontaine en lui provoquant une affreuse migraine. Elle tomba dans les pommes.

Au bout de quelques minutes, elle reprit peu à peu conscience et sa personnalité d'origine avait repris le dessus, mais elle avait toujours très mal à la tête. Le quartier semblait s'être calmé et il n'y restait plus aucun sans coeur. À part elle, bien sûr.

Kawarz s'était fait tirer du combat par Sasaki qui le trainait comme un sac de patate et son invocation faisait de même avec Kassarar qui avait réussit a assommé Kami.Kawarz se libéra de l'emprise de Sasaki et il activa son skate box et il continua au coté de Sasaki tout en tirant sur les sans coeurs.Il arriva à une place seraine.Puis il se retourne vers Sasaki et lui dit
Tu t'appelles comment petite?

Sasaki traîna Kawarz avant qu'il ne se dégage. Toutefois, lui, se contenta de la suivre et de la rejoindre là où les sans-coeur semblaient les laisser tranquille. Sasaki repensa à ce sans-coeur et quand elle vit qu'Angel n'avait pas réussi à retenir l'autre, elle fut prise de panique. Et si cette brute androgyne s'attaquait encore à la créature ?

Kawarz lui demanda son nom.

-Petite ? Comment ça petite ? J'ai 16 ans et tu me traites de petite.

Sasaki était plutôt calme mais n'aimait pas qu'on lui parle de sa taille. Elle n'était en effet pas bien grande pour son âge et en plus, elle avait la figure d'une gamine. Mais elle détestait qu'on le lui rappelle. En plus, elle n'avait pas la tête aux présentations.

-Plutôt que de m'appeler avec des noms d'oiseaux, aide moi à retourner discrètement là bas. Si la situation s'est calmé, on pourra ptet sauver ce sans-coeur des griffes de cet androgyne désarticulé. J'espère juste qu'on va pas encore le rendre fou. Allez viens... Gamin.

Sa vision était floue, mais Kami crut voir l'homme s'approcher d'elle. Elle faillit se rendormir mais un coup de pied la maintint éveillée. Elle essaya de relever la tête afin d'avoir son interlocuteur en face. Il lui parla, mais la petite sans-coeur ne put répondre qu'après avoir déchiffré ce qu'il lui voulait. Une espèce de bourdonnement résonnait dans sa tête, elle ne percevait que la moitié des sons qui parvenaient à elle.

"... excusez-moi pour mon comportement... Je... ne peux pas me contrôler quand je suis à proximité d'un coeur trop pur ou quand je suis... en colère..."

Elle voulut se relever pour sortir de la fontaine, mais la sensation d'un coup de marteau sur le crâne s'abattit sur elle et elle tituba un peu avant de parvenir à retrouver un sol sec. Même si sa phase "animale" était passée, elle conservait une certaine rancoeur envers cet homme, c'est pourquoi elle garda ses distance. Kami ôta son sweat-shirt, dévoilant l'emblème des sans-coeur sur son torse (entre nous, elle n'a pas grand chose à cacher), et le tordit pour en extraire un maximum d'eau qui s'y était infiltrée. Son mal de tête se calma un petit peu et sa vue se refit claire.

Sasaki dit qu'elle ait 16 ans et qu'elle n'était pas petite et Sasaki lui dit:

-Plutôt que de m'appeler avec des noms d'oiseaux, aide moi à retourner discrètement là bas. Si la situation s'est calmé, on pourra ptet sauver ce sans-coeur des griffes de cet androgyne désarticulé. J'espère juste qu'on va pas encore le rendre fou. Allez viens... Gamin.
Ok je te suis ....gamine.Blague appart je m'appelle Kawarz .Et je suis d'accord avec toi un sans coeur humain c'est important et c'est surtout un signe que les sans coeur peuvent étre gentils.Ecoute par la il y a une ruelle qui débouche sur la place discrètement sa te va?

Sasaki avisa la route proposée par Kawarz. Elle fit craquer sa doigt en montrant sa mine résolue. Angel la regarda en soupirant. Puis, toutes deux prirent la ruelle pour rejoindre la place sans mot dire. La ruelle était plutôt étroite et sombre ce qui fit se dégonfler Sasaki comme un ballon. Si elle y était entrée buste haut, elle commençait à se ramasser sur elle même en regardant autour d'elle. Angel rayonna un peu plus pour faire plus de lumière ce qui rassura Sasaki. Angel soupira de plus belle.

Une fois arrivé sur la place, elle vit le sans-coeur, buste découvert. Elle avisa Kassarar en lui jetant un regard noir avant de se diriger vers le sans-coeur. Elle avait envie de la prendre dans ses bras, l'éloigner de Kassarar et vu qu'elle sortait de la fontaine, elle avait peur qu'elle prenne froid mais un sans-coeur a t-il seulement froid ? Craignant malgré tout que le sans-coeur peureux ne s'enfuisse ou qu'au contraire, la proximité d'un coeur ne le rende fou à nouveau... Elle se retint.

-Toi, je te préviens. Si tu tentes encore quoi que ce soit d'ignoble envers ce sans-coeur et je te massacres.

Angel eut un petit sursaut moqueur. "Dites plutôt ANGEL te massacre" pensa t-elle en étant certaine que Sasaki n'arriverait même pas à tenir sa Keyblade face à lui. Sasaki reporta son attention sur le sans-coeur. Une question de Kawarz lui fit se poser une question. Un sans-coeur de ce type avait-il un nom ? Elle avait un peu de mal à voir là autre chose qu'une ombre. Du coup, qu'est ce qui la différenciait des autres ? Pouvait-elle avoir un nom ?

-Euh... Tu ne vas pas t'énerver encore, hein ? Si tu veux qu'on te laisse tranquille, on... On s'en va. Hésita t-elle en fixant Kassarar. Elle lui jeta un regard noir pour bien lui faire comprendre que bien qu'elle avait hésité quant au fait qu'elle pouvait parler pour les autres, elle n'accepterait pas que Kassarar reste.

kassarar observa la petite sans-cœur se rafraichir dans la fontaine.Décidément,cette sans-cœur l'étonnait de plus en plus,elle semblait de plus en plus humaine,avec des réactions humaines.Il avait remarqué son regard noir envers lui,mais cela ne lui faisait ni chaud ni froid,peut lui importait qu'elle ne l'aime pas.Du moment qu'elle assouvisse sa curiosité.Apparemment d'après ce qu'elle lui avait dit,elle ne s'attaquait aux autres que quand elle était en rogne ou à proximité d'un cœur pure.Aucune chance donc pour que la seconde option s'applique à Kassarar.

-Je vois,bon,dit moi.Qu'est-ce que tu es au juste ? Tu n'est clairement pas un sans-coeur normale.Tu peux parler et raisonner comme un humain,hors tu n'a pas forme humaine.J'avoue que je suis curieux...AU fait tu as un nom ?Lui demanda-t-il.

Plus tard Sasaki arriva,ses menaces ures comme seul menace d'agrandir son habituel petit sourire.Il était certain que face à elle,le combat serait terminé en quelques secondes...avec pour résultats sa victoires haut la main.
Quand à sa demande détourner de le faire dégager,il l'avait compris mais n'en avait pas du tout l'intention.Donc,il fit comme si il n'avait rien entendu,attendant que la sans-coeur réponde à ses questions.

Son sweat-shirt n'était pas encore sec... Kami n'aimait pas beaucoup porter des vêtement mouillés. C'est pourquoi elle le noua autour de sa taille tout en écoutant l'homme qu'elle avait affronté. Il posait beaucoup de questions, et elle n'avait pas envie d'y répondre complètement. Non, elle ne POUVAIT pas y répondre complètement.

"Ha ha ! Ah, ça non, je suis loin d'être un sans-coeur normal, et j'ignore pourquoi. Mais si je peux te renseigner sur une chose, c'est uniquement sur mon prénom. Je m'appelle Kami."

Elle venait de donner son nom à quelqu'un... Elle venait de donner son nom à quelqu'un ! La sans-coeur cacha son excitation, elle ne voulait plus montrer de signes de sensibilité. Elle vit que la jeune fille et l'adolescent qui avaient participé à la mêlée arriver. La fille "menaça" l'homme qui ne sembla pas prendre ces paroles sérieusement et elle s'adressa à Kami :

"Euh... Tu ne vas pas t'énerver encore, hein ? Si tu veux qu'on te laisse tranquille, on... on s'en va."

À ces paroles, le monstre rougit, enfin, son visage se fit plus foncé, et détourna le regard. Elle se sentait énormément honteuse de ses actes, elle en était responsable tout de même !

"Désolée, c... c'était ma faute..."

Sasaki et Kawarz retournèrent sur la place et ils virent Kassarar discuter avec le sans coeur.Kawarz s'approcha également du sans coeur et il lui dit:
Tu as faims?Soif?Tu veux donné une fessée a Kassarar?Tu sais dansé le caramelldansen?Tu veux que j'arréte avec mes question pourries?
Bon je redevient sérieux comment t'appelle tu et qui était tu avec d'étre un sans coeur?

Sasaki sentit une goutte d'exaspération perler dans sa nuque. Ce Kawarz était ridicule. Elle se demandait s'il lui arrivait d'être comme ça, aussi enfantin. C'était une belle chose de rester enfant mais dans la situation c'était ridicule, se dit-elle. Pourtant, en pensant cela, elle sentit bien qu'il lui arrivait d'être comme ça, naive, imprudente et à poser des questions stupides. Enfin... Elle mit ça sur son jeune âge et sa volonté de détendre l'atmosphère.

Elle croisa les bras sans perdre le sans-coeur des yeux comme si elle avait peur qu'il ne disparaisse. Elle sentait qu'elle avait plus important à s'occuper qu'un sans-coeur bizarre, mais une telle expérience, ce n'était pas commun. Et pour une fois qu'elle pouvait discuter avec un sans-coeur plutôt que les comb... S'enfuir la queue entre les jambes, elle n'allait pas manquer ça.

Angel s'était éloignée, ou avait disparu, Sasaki n'aurait su le dire, sans doute pour ne pas exposer sa lumière aveuglante au sans-coeur.

-J'imagine que ce n'est pas ta faute. J'imagine que ça doit venir de ta nature. Si c'était vraiment ta faute, tu m'aurais déjà pris mon coeur ou en tout cas tu serais encore en train d'essayer de me le prendre. Je vois bien que tu ne le fais pas exprès. Dit-elle en essayant de trouver les mots justes sans y parvenir.